Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté une communication relative au volet numérique du plan de relance de l’économie française.
Le texte de la communication présentée en Conseil des ministres
Le Président de la République a rappelé que l’économie numérique représente le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale et qu’elle a une importance capitale pour l’avenir de notre pays. D’ores et déjà l’économie française profite de ce dynamisme, à travers le plan "France Numérique 2012" qui est déjà largement mis en œuvre.
Dans le domaine des réseaux, l’ensemble des Français aura accès d’ici 2010 au haut débit fixe et d’ici 2012 au haut débit mobile, ainsi qu’aux chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre. En matière de contenus numériques, une large concertation est menée d’ici l’été pour faire émerger de nouveaux modèles économiques. Dans le domaine des usages numériques, un plan « administration numérique 2012 » sera achevé pour la fin du mois de juin, afin de faire de la France l’un des premiers pays d’Europe pour la fourniture de services publics numériques aux citoyens. Enfin, le Conseil national du numérique sera mis en place d’ici la fin de l’été pour créer une vision partagée de l’Internet entre acteurs industriels et institutionnels.
Le Président de la République souhaite, via le volet numérique du plan de relance présenté par la secrétaire d’État, donner de l’avance à la France dans trois secteurs clés : l’infrastructure à très haut débit (fibre optique), l’utilisation professionnelle du jeu vidéo et les plates-formes Web 2.0.
Le plan de relance numérique va permettre de franchir une étape majeure dans l’accès au très haut débit : il va lancer le processus de couverture des zones où cette infrastructure peut être déployée de façon rentable à condition d’être mutualisée, afin que la majorité des foyers français puisse en bénéficier. La Caisse des dépôts et consignations mobilisera les opérateurs intéressés par cette infrastructure mutualisée, avec l’objectif de rassembler un financement minimal de 750 M€ de fonds propres sur trois ans, somme qui permettra un investissement d’un montant bien supérieur grâce à l’endettement.
Par ailleurs le plan de relance numérique consacrera 30 M€ à la réalisation d’outils professionnels recourant à des techniques issues du jeu vidéo et 20 M€ à des projets de plates-formes "web 2.0", afin de donner au secteur du logiciel et des services un élan déterminant sur ces créneaux à forte croissance.