Les réseaux de télécommunication sont devenus un terrain privilégié pour la délinquance et la criminalité.
Criminels et délinquants ont parfaitement compris qu’ils pouvaient, grâce au monde virtuel, reproduire et amplifier ce qu’ils commettaient dans le monde réel.
Les moyens humains et technologiques des services de police et de gendarmerie ont été considérablement renforcés pour lutter contre la cybercriminalité.
La LOPPSI vise à mieux prévenir et mieux lutter contre ces nouvelles formes de délinquance et parfois de criminalité.
Blocage des sites et contenus à caractère pédopornographiques
Derrière les contenus pédopornographiques, il y a de la prostitution infantile, des viols et de la criminalité organisée.
A l’instar de ce qui existe dans de nombreuses démocraties voisines (le Royaume-Uni, la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne), la LOPPSI créée un dispositif autorisant le blocage de l’accès aux sites et contenus à caractère pédopornographique.
Le principe est simple : le ministère de l’Intérieur indique aux Fournisseurs d’accès à Internet la liste noire des sites et contenus à bloquer, et ce sont les Fournisseurs qui empêchent l’accès à ces sites et contenus depuis un ordinateur en France.
Lutte conte l’usurpation d’identité et le harcèlement sur les réseaux de télécommunication
Aujourd’hui, l’usage d’éléments d’identité d’un tiers sur un réseau de télécommunications n’est réprimé que lorsqu’il en résulte un préjudice financier.
La LOPPSI prévoit que le fait d’usurper l’identité d’une personne sur internet, même s’il n’y a pas de préjudice financier, sera désormais condamnable (ex : préjudice moral lié à l’utilisation de l’identité d’une personne sur des forums de toute nature, à son inscription sur des réseaux sociaux type Facebook…)